Rapport public des fédérations 2004-2012

25/02/2014

Après un bref chapitre technique décrivant la démarche des accords de branche, il comporte le contenu de la communication au Gouvernement wallon puis une synthèse de l'évolution de l'efficience énergétique et des réductions d'émission de chaque secteur.

La politique énergétique wallonne dans l'industrie est principalement axée sur la conclusion d'accords volontaires dits accords de branche entre les autorités régionales et les secteurs industriels. En 2003, deux premiers accords ont été signés avec les fédérations essenscia (chimie) et Cobelpa (pâtes à papier et emballages). A fin 2012, ces accords portent sur 172 entreprises dont les 205 sites d'exploitations wallons concernés représentent ensemble une part très importante (80 à 90%) de la consommation énergétique de l'industrie wallonne.

Le secteur industriel est le seul à diminuer structurellement ses consommations depuis 2002 à contrario du tertiaire, du résidentiel et du transport (extrait du bilan énergétique wallon).

La réussite des accords se mesure par l'atteinte des objectifs sectoriels, chaque entreprise ayant une obligation de résultat mais pas de moyen. En effet, l'entreprise peut mettre en oeuvre des pistes non retenues lors de l'audit initial ou nouvelles liées à l'évolution de l'entreprise et des technologies qu'elles mettent en oeuvre. La réussite globale se mesure aussi par le nombre de participants, la couverture sectorielle en termes de consommations d'énergie mais aussi et surtout par l'intérêt grandissant que les équipes dirigeantes de nos entreprises apportent à l'énergie. En pratique lorsque l'on consolide tous les objectifs sectoriels, on peut considérer que les objectifs globaux d'efficience énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont atteints.

Amélioration de l'efficacité énergétique EE2012 = 16,5% soit 28,57 millions de GJp économisés ou 7,94 millions de MWhp contre les 13,8% attendus par les conventions

Amélioration de la réduction des émissions de CO22012 = 19,3% soit 2,29 millions de TCO2 évitées contre les 13,7% attendus par les conventions

Pour plus de détails sur la situation particulière de chaque secteur, le lecteur est invité à parcourir chacune des synthèses remises par les fédérations correspondantes. Elles sont reprises en intégralité dans le rapport 2012.