LA RAFFINERIE TIRLEMONTOISE DANS LE PELOTON DE TÊTE

28/02/2014
Témoignage - Laurence PHILIPPART, Process manager QSE, Raffinerie Tirlemontoise

Notre entreprise a, sous l'impulsion des premiers Accords de branche, réduit plus que significativement sa consommation spécifique (+ de 30 %), ses émissions de GES (+de 40%) et, cerise sur le gâteau, sa facture énergétique. Nous faisons partie d'un groupe européen et les initiatives telles que les Accords de branche, nous permettent d'aller au-devant de nos grands dirigeants en leur expliquant la situation Win-win que constituent les incitants de ces accords et ainsi stimuler l'investissement durable et pérennisant dans nos outils de travail.

Les Accords de branche ne sont pas toujours connu au-delà de nos frontières et le concept de ceux-ci a dû être expliqué à nos collègues étrangers afin qu'ils comprennent l'intérêt de la démarche. Il nous a fallu les convaincre qu'il ne s'agissait pas de nouvelles paperasseries inutiles ou de nouveaux contrôles restrictifs. Il a avant tout fallu les convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un point négatif pour nous.

Nous avions tendance à nous focaliser sur les grands consommateurs et avions perdu de vue que « les petits ruisseaux font les grandes rivières »? Ainsi nous avons réappris la valeur d'un kilowatt. Les Accords de branche nous ont permis d'atteindre une analyse, à la fois macroscopique et microscopique de notre process et d'inciter à la réflexion l'ensemble du staff technique.

Le marché sucrier était en pleine restructuration bien avant la crise de 2008, les réductions de nos consommations et de nos factures éner-gétiques nous ont permis de nous positionner stratégiquement vis-à-vis de nos concurrents. Elles nous ont également permis d'atteindre le « peloton de tête » au sein de notre groupe et nous entendons encore nous améliorer en participant, avec des objectifs ambitieux, aux Accord de branche 2. Ces nouveaux accords deviendront un des indicateurs clefs de nos futures performances pour préparer les modifications de notre secteur à l'horizon 2017.