Retrouvez ici prochainement les questions fréquentes à propos de l'application de la cartographie solaire
Pour ce faire, il suffit de se rendre sur la page d'accueil de l'outil :
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Cet outil cartographique donne une première estimation du potentiel solaire utilisable sur les toitures de la Région wallonne. En d'autres termes, il permet d'aider l'utilisateur à déterminer si l'ensoleillement d'un bâtiment est suffisant pour installer des panneaux solaires, en lui permettant de personnaliser sa simulation et en lui présentant des résultats économiques pertinents. L'objectif recherché par la cartographie solaire wallonne n'est pas commercial, mais bien de sensibilisation et communication sur la pertinence énergétique, financière et environnementale d'installer des panneaux solaires. Elle ne tient pas compte de la stabilité du bâtiment, ni de la présence éventuelle d'une installation pré-existante. Il ne s'agit pas d'un outil de conception (design). Les résultats sont le fruit d'une modélisation (simplification de la réalité) utilisant des hypothèses, et donnent donc des ordres de grandeur. Pour affiner les résultats obtenus, il est recommandé de faire appel à un installateur agréé qui pourra évaluer tous les aspects de votre situation. |
La cartographie solaire wallonne peut être utilisée par tout le monde. Cependant, pour certains profils atypiques du fait de la présence d'appareils électriques énergivores peu communs, les résultats économiques obtenus seront à prendre avec davantage de précaution. Par exemple, une piscine chauffée par une pompe à chaleur. De même, des entreprises ayant un profil de consommation très spécifique et non repris dans la liste de profils proposés, les estimations peuvent s'avérer être moins précises. Par exemple, un commerce dont la consommation a lieu principalement la nuit ne sera pas en mesure d'estimer précisément son potentiel économique via la cartographie solaire wallonne. Néanmoins, dans ces cas de figure, les informations relatives à la quantité d'énergie qui peut être produite reste, elle, complètement valide. |
La cartographie solaire wallonne utilise un découpage des parcelles cadastrales de la région. Il est donc possible que plusieurs bâtiments existent sur la même parcelle cadastrale. Il vous suffira de sélectionner le ou les bâtiments désirés si celui qui aura été sélectionné par défaut ne vous convient pas. Les calculs de surface de toits sont réalisés en utilisant des données en 3 dimensions issues du PICC et des données LIDAR 2021-2022. Grâce à cette représentation en 3 dimensions de l'ensemble des bâtiments wallons, on peut calculer l'ombre portée de bâtiments sur des pans de toiture avoisinant selon la position du soleil qui évolue après chaque quart d'heure. On connait également l'orientation et l'inclinaison des surfaces. Ensuite, en croisant cela avec des données météorologiques de rayonnement solaire tout au long de l'année, il est possible d'estimer l'énergie solaire (exprimée en W/m2) effectivement reçue par un pan de toit tout au long de l'année, quart d'heure par quart d'heure. Finalement, on peut calculer la quantité d'énergie électrique ou thermique qu'il est possible de produire. Etant donné que les économies réalisées dépendent désormais fortement de la capacité à autoconsommer l'électricité produite simultanément, connaître précisément les moments auxquels la production aura lieu permet de mieux estimer l'intérêt économique. Pour ce faire, on utilise un profil de consommation, quart-horaire lui aussi. La cartographie solaire wallonne ne permet pas d'évaluer l'état de la toiture, ni de sa capacité à soutenir une installation solaire. Bien qu'elle suggère un certain nombre de panneaux positionnés sur un ou plusieurs pans de toiture à titre indicatif, elle n'a pas connaissance de certains obstacles situés sur ceux-ci. De même, l'outil ne permet pas de savoir précisément où placer les panneaux ni la stratégie pour minimiser un ombrage existant. Cela relève des compétences d'un installateur certifié repris dans la liste RESCert. |
La configuration suggérée est un exemple générique pour avoir un aperçu rapide des résultats d'une simulation en se basant sur la consommation moyenne d'un ménage wallon. Cette configuration considère que le ménage consomme 3500 kWh par an hors eau chaude sanitaire et chauffage, et poursuit un objectif de production de 4500 kWh par an. La configuration personnalisée (uniquement pour le photovoltaïque) permet d'affiner les résultats sur base de données de consommation réelles et en choisissant manuellement le nombre et la position des panneaux sur les pans de toiture. Elle permet également d'ajouter des bâtiments qui ne sont pas encore construits, ou des installations photovoltaïques au sol sur des parcelles cadastrales. Le solaire thermique n'a pas de configuration personnalisée, seule l'installation d'un kit standard est présenté dans la configuration suggérée. Dans ce cas de figure, la consommation annuelle d'eau chaude sanitaire d'un ménage moyen (1900 kWh) est considérée. |
La configuration personnalisée (uniquement pour le solaire photovoltaïque) est composée des 4 onglets suivants :
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Le code couleur des bâtiments donne une indication sur l'intérêt économique d'une installation résidentielle moyenne (consommation électrique de 3500 kWh/an). Les couleurs sur la carte sont assignées en fonction du temps de retour sur investissement simple : Vert (excellent potentiel) : inférieur ou égal à 12 ans Orange (potentiel moyen) : entre 12 et 16 ans Rouge (potentiel limité) : supérieur à 16 ans Le temps de retour sur investissement simple est calculé dans la configuration suggérée, sur base d'un profil résidentiel wallon moyen (3500 kWh/an) avec un objectif de puissance photovoltaïque installée de 5200 Wc. Le nombre de panneaux installés peut être limité par la superficie de la toiture et ainsi ne pas atteindre l'objectif de puissance. Les couleurs ne représentent donc pas le potentiel de productivité annuelle (en kWh par kWc par an) des toitures. Depuis la fin du compteur qui tourne à l'envers, les économies de l'électricité solaire dépendent de la capacité d'autoconsommation directe du ménage. De ce fait, la productivité annuelle d'un pan de toit ne constitue plus, à elle seule, une information pertinente. Etant donné l'importance de la simultanéité entre la production et la consommation, la production ne doit pas être mesurée seule, mais bien en regard de la consommation du compteur. Des pans de toiture orientés Est ou Ouest gagnent en intérêt, puisqu'elles concentrent leur production en début ou en fin de journée, là où la consommation résidentielle est plus grande. Bien que ces deux orientations produisent un peu moins qu'une orientation Sud sur une année complète, leur meilleure capacité d'autoconsommation de l'électricité solaire leur permet d'être tout autant viables. |
La cartographie solaire wallonne considère deux technologies : - les panneaux solaires photovoltaïques monocrystallins à haut rendement, d'une surface de 1,7 m2 et de puissance égale à 400 Wc. - les panneaux solaires thermiques sous forme d'un kit standard de 2 capteurs, totalisant 4,5 m2 au total. |
Oui, il tient compte de l'ombrage des bâtiments proches sur votre toiture, ainsi que de l'ombrage topographique, c'est-à-dire lié au relief environnant. En revanche, il ne tient pas compte de l'ombrage lié à la végétation. Les calculs de surface de toits sont réalisés en utilisant des données en 3 dimensions issues du PICC et des données LIDAR 2021-2022. Grâce à cette représentation en 3 dimensions de l'ensemble des bâtiments wallons, on peut calculer l'ombre portée de bâtiments sur des pans de toiture avoisinant selon la position du soleil qui évolue après chaque quart d'heure. On connait également l'orientation et l'inclinaison des surfaces. Ensuite, en croisant cela avec des données météorologiques de rayonnement solaire tout au long de l'année, il est possible d'estimer l'énergie solaire (exprimée en W/m2) effectivement reçue par un pan de toit tout au long de l'année, quart d'heure par quart d'heure. Finalement, on peut calculer la quantité d'énergie électrique ou thermique qu'il est possible de produire. |
Sur une toiture plate il est possible de placer les panneaux de différentes façons : - panneaux ayant la même orientation disposés en rangées, espacées entre elles. L'inclinaison est généralement entre 30 et 35°. - panneaux disposés en doubles rangées de panneaux adossées dos à dos sur un support en triangle. L'orientation des panneaux est alors Est-Ouest et l'inclinaison proche de 15°. Dans cet outil, c'est la seconde configuration qui a été considérée pour les toitures plates, car elle comporte divers avantages : - bien que la productivité par panneau soit légèrement moindre, on peut installer plus de panneaux photovoltaïques par m2 (et donc de kWc) car on réduit l'espace entre les rangées de panneaux. - on répartit mieux la production sur toute la journée comparé à une orientation plein Sud, ce qui améliore la capacité d'autoconsommation simultanée, mais aussi réduit le risque de surtensions sur le réseau électique. - on peut davantage sous-dimensionner l'onduleur solaire, ce qui réduit le prix global de l'installation. |
Une surface est écartée lorsque - sa superficie est inférieure à 6 m2 ou - sa productivité annuelle (en tenant compte de l'ombrage) est inférieure à 500 kWh/kWc. |
Les surfaces calculées sont réelles, par opposition aux surfaces projetées au sol. Elles tiennent donc compte des pentes de toit par rapport au sol. Afin de passer d'une surface "brute" à une surface "exploitable", on applique d'abord un coefficient de calepinage qui représente les pertes liées au fait que les panneaux ne peuvent jamais être disposés en recouvrant 100% de la surface. Ensuite, un second coefficient sera appliqué pour tenir compte du possible encombrement sur la toiture dû à la présence d'obstacles (tels que des cheminées, des fenêtres de toit, des chiens assis, terrasses, etc.). Dans la configuration suggérée, on considère que la toiture ne comporte pas d'obstacles, mais dans la configuration personnalisée, vous pouvez renseigner vous-même l'encombrement pour chaque pan de toiture individuellement. La surface exploitable sera donc la surface brute après avoir tenu compte du calepinage et de l'éventuel encombrement. |
Les images aériennes sont utilisées comme des repères pour vous permettre de mieux identifier et retrouver visuellement le bâtiment que vous recherchez. Un décalage peut exister entre le positionnement des toitures et l'image aérienne (appelé "fond de plan"). Ce dernier est causé par un traitement informatique différent entre le fond de plan et les données du PICC. Ce décalage ne change rien aux calculs, qui sont toujours et uniquement faits sur la base des données mesurées par le PICC. |
Pour le solaire photovoltaïque (PV) : Les calculs se basent sur des panneaux monocristallins à haut rendement (22%) ayant une puissance crête de 400 Wc et une surface de 1,7 m2 (1 m x 1,7 m). Pour le solaire thermique : Les calculs se basent sur un kit standard de 4,5 m2 de capteurs (2 panneaux) et un chauffe-eau de 300 litres de stockage. |
Pour estimer la production photovoltaïque, on utilise des données météorologiques de la province où se situe le bâtiment. Ces données météorologiques, issues du programme européen "PV GIS", sont les plus typiques observées sur une période comprise entre 2000 et 2020 (nom anglais : données TMY pour "Typical Meteorological Year") pour une localisation donnée. Ces données distinguent le rayonnement solaire direct du rayonnement solaire indirect (ou diffus), qui sont mesurés en W/m2. Les calculs de la cartographie photovoltaïque sont réalisés avec un pas de temps de 15 minutes. Grâce aux données du PICC, on peut connaître les quarts d'heure de l'année pendant lesquels la toiture sera à l'ombre d'autres bâtiments. Ces moments ne recevront donc pas de rayonnement direct, et l'on est capable de calculer la production photovoltaïque en intégrant cet ombrage. En effet, un panneau photovoltaïque à l'ombre produit tout de même de l'électricité grâce au rayonnement diffus qu'il reçoit. Ces données quart-horaires d'irradiation solaire permettent de calculer l'électricité photovoltaïque qui pourrait être produite par m2 de panneau PV installé, en fonction de l'orientation et l'inclinaison de celui-ci. La production annuelle est obtenue en additionnant la production de chaque quart d'heure de chaque journée. |
Pour estimer la production photovoltaïque, on utilise des données météorologiques de la province où se situe le bâtiment. Ces données météorologiques, issues du programme européen "PV GIS", sont les plus typiques observées sur une période comprise entre 2000 et 2020 (nom anglais : données TMY pour "Typical Meteorological Year") pour une localisation donnée. Ces données distinguent le rayonnement solaire direct du rayonnement solaire indirect (ou diffus), qui sont mesurés en W/m2. Les calculs de la cartographie photovoltaïque sont réalisés avec un pas de temps de 15 minutes. Grâce aux données du PICC, on peut connaître les quarts d'heure de l'année pendant lesquels la toiture sera à l'ombre d'autres bâtiments. Ces moments ne recevront donc pas de rayonnement direct, et l'on est capable de calculer la production photovoltaïque en intégrant cet ombrage. En effet, un panneau photovoltaïque à l'ombre produit tout de même de l'électricité grâce au rayonnement diffus qu'il reçoit. |
Le taux d'autosuffisance est la part de la consommation électrique qui provient en direct des panneaux photovoltaïques. Il est calculé en divisant le volume d'électricité PV consommée simultanément par la consommation totale. |
La production photovoltaïque peut être utilisée de deux manières différentes, et donc valorisée de deux manières également : - L'électricité produite est autoconsommée à hauteur de la consommation instantanée, et l'économie est égale au prix d'achat d'un kWh prelevé du réseau (auprès d'un fournisseur d'énergie). Ce prix avoisine les 35 c€/kWh en début d'année 2024 (TTC). Un ménage résidentiel moyen dont les panneaux produisent autant que la consommation autoconsommera environ 30% de l'électricité produite. - L'électricité restante est injectée sur le réseau et vendue auprès d'un fournisseur d'énergie à un prix nettement inférieur (environ 4 c€/kWh en début d'année 2024). Les économies annuelles sont calculées sur base d'une estimation de l'autoconsommation directe en simulant la production et la consommation sur une année complète, quart d'heure après quart d'heure. C'est ce qui va permettre de définir la part d'électricité qui aura été autoconsommée de celle qui aura été vendue à un fournisseur d'énergie via le réseau. Exemple tenant compte des prix du début 2024 : Une production de 3000 kWh/an dont 1000 kWh sont autoconsommés (33%) et 2000 kWh sont injectés : 1000 kWh * 0,35 €/kWh = 350 € 2000 kWh * 0,04 €/kWh = 80 € Economies annuelles = 430 € |
Un tableau d'amortissements actualisés est réalisé pour la durée de vie des panneaux, à savoir 30 ans. Ce tableau contient toutes les dépenses et recettes liées à l'électricité (dont le remplacement de l'onduleur après 15 ans), et leurs montants sont actualisés pour tenir compte de l'évolution de la valeur de l'argent dans le temps. La durée de retour sur investissement est définie comme le temps nécessaire pour récupérer le montant investi dans le projet d'installation, ce qui est visible à l'intersection des deux courbes sur le graphique "dépenses énergétiques" dans l'onglet "Résultats". Ces deux courbes sont celles des dépenses sans et avec panneaux photovoltaïques. |
La fabrication et le transport des panneaux photovoltaïques (ou thermiques) est un processus industriel qui a besoin d'énergie. Le temps de retour énergétique est calculé en divisant l'énergie de fabrication et transport des panneaux par l'énergie produite annuellement par les panneaux. Après ce nombre d'années, l'installation photovoltaïque (ou thermique) aura payé sa "dette énergétique". |
L'électricité solaire que vous ne consommez pas directement est vendue à un fournisseur d'énergie. Ce surplus d'électricité est souvent appelé "injection". La vente de cette électricité entre en compte dans le calcul des économies annuelles et de la rentabilité économique. Début 2024, le prix de vente de l'injection auprès des fournisseurs se situait autour de 4c€/kWh. |
Dans la configuration personnalisée, vous pouvez préciser l'espace disponible sur votre toiture en cliquant sur l'un des 4 pictogrammes qui représentent des toitures plus ou moins encombrées. Sélectionnez celui qui est le plus pertinent parmi les différents pourcentages de surface disponible : |
Si votre consommation d'électricité s'écarte de la consommation moyenne d'un ménage wallon utilisée dans la configuration suggérée, vous pouvez encoder votre consommation électrique dans la configuration personnalisée. |
Si le bâtiment en question a une consommation non-résidentielle, la configuration personnalisée vous permet de choisir parmi une liste d'autres profils de consommation : - Commerces & Bureaux - Commerces alimentaires - Ecoles Vous pouvez également introduire votre consommation électrique annuelle, et si vous ne la connaissez pas, une valeur par défaut sera utilisée selon le profil choisi. |
Oui, la configuration personnalisée de la cartographie solaire wallonne le permet. - En tant que profil résidentiel, vous pouvez choisir entre 1 ou 2 véhicules électriques. La simulation se base sur des hypothèses de charge propres à un usage domestique. - En tant que profil non-résidentiel, vous pouvez choisir jusqu'à 10 véhicules électriques. Dans ce cas, on considère que les véhicules sont chargés sur le lieu de travail, et donc avec un comportement de charge différent d'un usage résidentiel. |
Une fois que vous aurez lancé une configuration suggérée, il vous sera possible de réaliser une configuration personnalisée. Dans celle-ci, vous avez la possibilité d'ajouter ou retirer des panneaux sur les pans de toiture du ou des bâtiments sélectionnés. A l'aide de la carte située en haut à droite de l'écran, vous pouvez visualiser les pans de toiture et les bâtiments de la parcelle cadastrale. En cliquant sur un pan de toiture, vous serez dirigé vers la partie de la page qui permet de personnaliser celui-ci. |
Oui, dans la configuration personnalisée, il est possible d'ajouter un bâtiment à construire dans le cas où il n'est pas encore répertorié dans la cartographie solaire wallonne. |
Oui, dans la configuration personnalisée, il est possible d'ajouter une surface au sol, ce qui vous permet de réaliser une simulation après avoir renseigné sa surface au sol. L'outil considérera pour ces cas de figures une orientation Est-Ouest et des panneaux inclinés à 15° en doubles rangées adossées (structures en triangle). |
La carte solaire fonctionne sur tous les navigateurs récents (Chrome, Firefox, Safari, Brave et Edge) et sur smartphones et tablettes. Toutefois, seule la configuration suggérée est disponible en version mobile (sur smartphone). Pour réaliser une configuration personnalisée, il faut donc utiliser un ordinateur. |
Retrouvez ci-dessous une démo sans son :