Régulièrement, des citoyens nous signalent faire l'objet d'un démarchagetéléphonique parfois agressif de la part de sociétés qui se prétendentmandatées par la Région wallonne pour tenter de leur vendre des panneauxphotovoltaïques, des travaux d'isolation ou autres.
Comme chef d'entreprise, votre préoccupation principale est évidemment votre cœur de métier. La première réalité énergétique à laquelle vous êtes confronté(e) est la facture que vous avez à payer tous les mois.
Près de Marche en Famenne, l'asbl « Village d'enfants SOS Chantevent » accueille 35 enfants au sein de 7 petits pavillons familiaux. Dans cette institution, la facture énergétique est lourde : plus de 60.000 € par an, dont 18.000 € pour l'électricité ! Bien sûr, il y a une crèche, des locaux administratifs, des kots pour les grands ados, ... mais 82.000 kWh électrique par an, c'est à peu près l'équivalent de la consommation de 20 ménages !
En 2007, soucieuse de réaliser des économies d'énergie, la Province de Namur crée une Cellule «énergie» au sein de son «Service Technique du Patrimoine Immobilier». La 1ère mission de la cellule consista à installer une comptabilité énergétique dans les bâtiments les plus énergivores de la Province car on ne sait pas gérer ce qu'on ne connaît pas !
En 2004, la problématique se déplace sur la question du climat. Une journée «Environnement et Climat» est organisée par la Cellule des Droits de l'Homme. Elle mobilise les 1100 élèves du collège et des dizaines d'associations. A la même période, les vieilles chaudières à mazout de l'institution tombent en panne les unes après les autres et le collège se met en quête d'une solution plus écologique et économe en énergie.
Avant la construction de deux nouvelles crèches basse énergie en ossature bois, l'ASBL «Le Bosquet» concentrait l'essentiel de ses activités dans une vieille «maison bourgeoise». Le bâtiment, fort chaleureux par ailleurs, présentait de nombreux désavantages : inadéquation aux besoins des enfants, bâtiment sur trois étages, faible ergonomie, factures énergétiques très élevées...
Au Collège Notre Dame de Basse Wavre, la gestion de l'énergie et des infrastructures revient àl'Économat. Il a instauré un suivi des consommations de combustible et d'eau afin d'identifierl'origine de dérives de consommations, et suivre l'évolution des consommations après
Après une étude d'efficience énergétique destinée à repérer les mesures les plus rentables, la résidence a fait réaliser en 2010 une étude de préfaisabilité sur l'optimisation de l'éclairage dans son bâtiment. La première phase des travaux, achevée en avril 2011, a permis de réduire de 83,9% les consommations énergétiques liées à l'éclairage de la zone rénovée. Et ce n'est qu'un début...
En 2007, les responsables de la Résidence les Glycines à Herseaux mettent en oeuvre un premier projet de construction basse énergie :10 appartements de Résidence Service voient ainsi le jour en construction traditionnelle pour une superficie de 813m2. Cette 1ère construction est déjà performante d'un point de vue énergétique (K 30). Cependant, pour leur 2ème extension, les auteurs de projet vont décider d'aller encore plus loin, en s'orientant vers un bâtiment très basse énergie (K23) utilisant des matériaux écologiques, pour un confort optimal des personnes âgées accueillies et un impact environnemental réduit.