Un secteur tertiaire bien trop gourmand en énergie

Le secteur tertiaire est chez nous celui dont la consommation finale a le plus augmenté ces quinze dernières années. C'est aussi celui où le potentiel d'économies d'énergie est proportionnellement le plus important.

Chaque entreprise ou organisation a la capacité de minimiser ses coûts énergétiques par une politique active de gestion de son patrimoine immobilier. L'expérience montre combien le processus d' audit détecte toujours des améliorations possibles, souvent à un coût qui peut etre largement compensé par les gains réalisés.

Les éléments essentiels d'une politique active de gestion énergétique d'un patrimoine immobilier sont :

  • connaître ses consommations et les suivre dans le temps ;
  • gérer rigoureusement ses installations ;
  • identifier les améliorations par des audits énergétiques ;
  • réaliser des investissements d'amélioration de la performance énergétique de ses équipements et de ses bâtiments.

Afin de s'y retrouver dans toutes ces démarches, l'intervention d'un Responsable Énergie bien formé au sein de l'organisation se révèle souvent déterminante. Celui-ci a à sa disposition en Wallonie de nombreux outils et sources d'information, ainsi que de nombreuses aides financières.

La Wallonie a développé sa stratégie de rénovation des bâtiments qui vise à faire tendre le parc de bâtiments tertiaires existants vers la neutralité en énergie à l'horizon 2050. Cette ambition est proche du standard « Passif » et du « Q-ZEN » en vigueur pour les bâtiments neufs depuis le 1er janvier 2019 pour les bâtiments publics (1er janvier 2021 pour les autres bâtiments). Tendre vers la neutralité énergétique du parc existant est un objectif très ambitieux qui requiert impérativement une prise en compte sérieuse et méthodique des aspects énergétiques des bâtiments, et ce dès aujourd'hui.