Assurer la sécurité de l'approvisionnement en énergie, protéger l'environnement et maintenir la compétitivité internationale, voilà un défi de taille à relever au sein de l'Union européenne. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire non seulement d'utiliser l'énergie de façon plus rationnelle mais aussi de développer des modes alternatifs de production de l'énergie.
Au début des années nonante, la Région wallonne proposait aux secteurs industriels de conclure avec elle des accords volontaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre (définis selon le Protocole de Kyoto) ou d'amélioration de l'efficacité énergétique: les accords de branche. Plusieurs secteurs industriels particuliers (chimie, papier, sidérurgie, verre, ciment, ...) se sont depuis engagés dans le processus.
Les accords volontaires entre la Wallonie et les entreprises pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les émissions en CO2 des procédés industriels
La Wallonie et ses entreprises, représentées par leur fédération, ont reconduit des accords de branche pour la période 2014-2020-2023.
La mise en place de la politique wallonne de l'Énergie est assurée par une série d'acteurs publics ou d'acteurs officiellement mandatés par l'autorité.
L'optimisation énergétique des ascenseurs (gaines et machineries) et cabines d'ascenseurs est une thématique importante dans un projet de bâtiment comprenant ce type d'équipement. Ceci est d'autant plus vrai que le bâtiment satisfait à des critères de performance énergétique poussés.
La cheminée est un élément de construction bien souvent négligé. Pourtant, avec l'isolation poussée des maisons, les performances élevées de chaudières et brûleurs, l'installation de régulations, les cheminées peuvent être des sources d'économies complémentaires... ou de problèmes graves (condensation et moisissures).
La consommation électrique de veille est à elle seule à l'origine de 3 % de la consommation d'électricité des ménages.
L'objectif des conventions carbone est d'accompagner les entreprises vers la neutralité carbone en 2050, et de contribuer collectivement de manière significative à l'atteinte des objectifs climatiques wallons, sans pour autant brider la croissance individuelle des entreprises. L'idée est d'assurer la continuité avec les accords historiques en construisant sur les points forts du mécanisme existant. Les conventions carbone resteront donc des engagements totalement volontaires basés sur une Convention-type commune à toutes les entreprises qui s'inscrivent dans la démarche. Outre le maintien du principe de « Standstill », la convention renforcera le principe d'audit énergétique régulier et le suivi des recommandations d'un plan d'action. L'obligation de rapportage restera un des piliers du dispositif. Comme pour les Accords de première et de deuxième génération, les objectifs climatiques guideront les nouveaux accords.
Les gestionnaires du tertiaire ont parfois bien du mal à faire coincider avec les caprices du climat, la saison de chauffe des bâtiments dont ils ont la charge tout au long de l'année...Bien utilisés, les degrés-jours sont là pour les guider.