Face aux coûts élevés de l'énergie et aux objectifs européens ambitieux mais nécessaire en matière de réduction des émissions de CO2, les entreprises doivent agir. Mais quels sont les moyens d'actions concrets ?
La Wallonie a transposé l'article 8 de la directive EED relative à l'efficacité énergétique qui instaure l'obligation d'audit dans les grandes entreprises. Dans le cadre de leur mission, les Facilitateurs Energie pour l'Industrie organisent une formation à l'audit énergétique, basée sur la méthodologie d'audit unifié et l'expérience des accords de branche des grandes industries.
Depuis quelques années, le regard sur l'énergie se fait de plus en plus professionnel. Qu'il s'agisse de dégager de nouvelles sources de gains pour les entreprises et les collectivités, ou de développer de nouvelles opportunités économiques et/ou industrielles, un nouveau métier émerge, avec en toile de fond les économies d'énergie et la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre...
Dans un contexte de mondialisation grandissante, l'entreprise est confrontée aux défis du développement. L'énergie et ses coûts jouent en la matière un rôle non négligeable. Particulièrement lorsque les prix des marchés internationaux sont à la hausse.
Après un bref chapitre technique décrivant la démarche des accords de branche, il comporte le contenu de la communication au Gouvernement wallon puis une synthèse de l'évolution de l'efficience énergétique et des réductions d'émission de chaque secteur.
La direction de la Promotion de l'énergie durable oriente la recherche en énergie, soutient le développement des filières de production d'énergie renouvelable et suscite la promotion de l'efficience énergétique auprès de l'industrie et des collectivités.
Cobelpa a joué un rôle de précurseur en signant les premiers accords de branche avec les autorités régionales. Cobelpa a également pris les devants en matière d'énergie renouvelable et de cogénération en investissant dans ces domaines. Le secteur produit aujourd'hui près de 10 % de l'électricité verte wallonne.Le risque d'une utilisation croissante du bois de trituration, matière première du secteur, pour la production d'énergie renouvelable est un des enjeux majeurs du secteur.
Les membres participants à l'accord de branche sont actifs dans de nombreux domaines comme : abattoirs, margarine, confiserie, chocolat, bière, boissons rafraîchissantes, viande, biscuits, café, légumes, alimentation animale, sucre, produits laitiers, pommes de terre, fruits, céréales, pâtes, chicorée, inuline/fructose, vinaigrerie/moutarde/condiments, levure,...
La technologie est le fil conducteur des secteurs d'Agoria, non seulement parce que les entreprises utilisent la technologie, mais aussi - et surtout - parce qu'elles offrent des solutions technologiques à la quasi totalité des autres secteurs économiques : biens d'équipements, nouveaux matériaux, réseaux informatiques, systèmes de communications, instruments médicaux, machines outils...Aujourd'hui, une majorité d'objets de la vie quotidienne sont produits par l'industrie technologique.Sur la période de l'accord de branche, vu le nombre important d'entreprises et la volonté de créer une dynamique par sous-secteur, 4 accords ont vu le jour.