La production électrique wallonne, même si elle se diversifie du fait de la montée en puissance des énergies renouvelables reste très largement dominée par le nucléaire comme le montre la figure suivante. 73% de l'électricité produite en Région wallonne trouve son origine dans les 3 centrales nucléaires de Tihange. Près de 20% de cette production sont assurés par du gaz naturel brûlé, pour l'essentiel, dans des centrales TGV (TGV pour Turbine Gaz Vapeur) modernes. Le solde est constitué d'une multitude de sources d'énergies très diversifiées qui vont du charbon et ses gaz dérivés (Sous ce terme générique, on retrouve les gaz de hauts-fourneaux et les gaz de cokerie, tous deux des gaz combustibles issus d'une combustion partielle du charbon dans la sidérurgie. Ces gaz sont valorisés dans des centrales de production électrique situées à proximité des installations d'Arcelor et de Carsid.) à l'ensemble des énergies renouvelables (vent, chute d'eau, bois, biogaz, ?.) qui représentent 5% du total produit.
En 2007, ce sont près de 32 TWh (TWh équivaut à 1 milliard de kWh. Pour rappel la consommation moyenne d'un ménage wallon se situe aux alentours de 4700 kWh/an.) d'électricité qui ont été produits alors que la consommation s'est, quant à elle, élevée à un peu moins de 25 TWh. Ceci veut donc dire que la Région wallonne reste très largement exportatrice d'électricité, essentiellement à cause de la surpuissance de son parc nucléaire.
Le graphique précédent montre que la part des énergies renouvelables reste faible (5%) dans le paysage électrique wallon. Il faut toutefois signaler que la situation est en train de changer puisque l'électricité éolienne et celle issue de la biomasse (bois brûlé dans des centrales électriques essentiellement) ont connu en 2007 des croissances impressionnantes (+65% pour l'éolien).
Cette production renouvelable étant essentiellement consommée sur place, on peut considérer qu'elle représente bien 6.4% de l'électricité consommée en 2007 en Wallonie.
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