Industrie
Avec 51.9 TWh, la consommation finale totale de l'industrie a connu une croissance de 3.1% en 2011, mais reste inférieure de 32% par rapport au niveau atteint en 1990.
De 1990 à 2011, la consommation de la sidérurgie (intégrée et non intégrée) a chuté de 70%; elle représentait 47% de la consommation totale de l'industrie en 1990, n'en représente plus que 20% en 2011!
Le graphique ci-dessous représente la consommation finale d'énergie de l'industrie wallonne en 2011. Il illustre la part des différentes branches ainsi que des principaux vecteurs énergétiques : 1/3 de la consommation finale de l'industrie est due à la branche des minéraux non métalliques qui, à elle seule, engloutit les ¾ du pétrole de l'industrie.
Figure 1 : Répartition de la consommation finale d'énergie de l'industrie wallonne en 2011
Cette branche des minéraux non métalliques comprend les cimenteries, le secteur de la chaux et les verreries.
Une caractéristique notable de la consommation d'énergie des cimenteries est la part de plus en plus importante prise par les combustibles de substitution (pneus, papiers, cartons, plastiques, sciures imprégnées, farines animales, résidus de broyage automobile, déchets textiles, et autres déchets industriels). De 1990 à 2011, la consommation de ce type de combustibles a presque quintuplé et des centaines de milliers de tonnes de combustibles fossiles ont ainsi pu être économisées annuellement. La part des combustibles de substitution dans la consommation totale de combustibles a connu une nouvelle progression sensible en 2011 pour frôler les 50 % !
Figure 2 - Evolution de la consommation de combustibles de substitution dans les cimenteries en Wallonie