En 2012, la consommation totale d'énergie finale de la Wallonie atteignait 128 TWh, en baisse de 6 % par rapport à l'année précédente et de 12 % par rapport à 1990. C'est le deuxième niveau de consommation le plus bas atteint durant la période 1985-2012, après celui de 2009.
La baisse enregistrée en 2012 est la résultante des évolutions suivantes :
- la baisse de l'activité industrielle ;
- la hausse de la consommation du secteur domestique et assimilés
(provoquée essentiellement par un climat nettement plus rigoureux que l'année précédente, compensée pour partie par la poursuite de la hausse des prix des énergies) ; - la baisse de la consommation des transports.
Les 2 graphiques ci-dessous déclinent cette évolution par vecteur énergétique. Outre l'effet de la crise économique de l'automne 2008 (marqué par une diminution importante de la consommation en 2009), on y observe que la consommation d'électricité, qui était en croissance constante, semble se stabiliser voir même diminuer. La consommation de combustibles solides et des gaz dérivés est quant à elle en chute libre (-87 %) suite aux fermetures successives de tous les hauts-fourneaux.
L'année 2012 a été marquée par une baisse de la production électrique (-13%, hors éoliennes, centrales hydrauliques et centrales de pompages). Cette baisse a impacté toutes les grosses unités de production:
- baisse de la production nucléaire (20.2 TWh en 2012 pour 23.3 TWh en 2011, soit -13%) suite à l'arrêt du réacteur de Tihange II durant plusieurs mois ;
- baisse de la production des centrales TGV (4.3 TWh en 2012 pour 5.3 TWh en 2011, soit une baisse de 18 %) due à la conjonction de la hausse du prix du gaz naturel et de la montée en puissance de l'électricité d'origine renouvelable ;
- baisse de la production des centrales classiques mais cette fois il s'agit d'une baisse continue depuis les années 1990. Il ne subsiste en effet en Wallonie qu'une seule centrale thermique classique (centrale des Awirs).
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