Une installation photovoltaïque produit de l'électricité en journée et une partie de cette électricité est directement consommée, c'est ce que l'on appelle l'autoconsommation. La production d'électricité non utilisée est injectée dans le réseau de distribution. A l'inverse, lorsque l'installation ne produit pas, l'électricité consommée est prélevée du réseau de distribution.
Depuis le 1er janvier 2024, il est nécessaire de disposer d'un compteur digital communicant (compteur double flux) pour mettre en service une installation solaire photovoltaïque. Ce compteur enregistre séparément l'électricité prélevée et l'électricité injectée sur le réseau.
Pour ce qui est de la facturation, le client final recevra de son fournisseur d'électricité une facture pour les coûts de fourniture et de réseau pour l'électricité prélevée, de laquelle sera déduit le montant correspondant à la vente de l'électricité injectée sur le réseau.
Les prix de vente de l'électricité injectée sur le réseau sont déterminés par les fournisseurs. Ces prix sont largement inférieurs aux prix d'achat de l'électricité qui est prélevée sur le réseau.
Maximiser l'autoconsommation est donc l'idéal pour optimiser l'utilisation des panneaux photovoltaïques (par exemple, en programmant ses appareils électroménagers pour fonctionner pendant les heures de production solaire et en rechargeant sa voiture électrique lorsque le soleil brille).
L'autoconsommation permet également de pallier le déséquilibre entre la production solaire estivale et la demande hivernale qui met à rude épreuve les réseaux électriques.