SOLARWIND : Un bâtiment neutre en CO2 à la frontière belgo-luxembourgeoise !

24/03/2015
Solarwind

Véritable vitrine des énergies renouvelables exploitables dans les bâtiments tertiaires, Solarwind est un bâtiment tourné vers l'avenir qui s'inscrit dans une démarche de développement durable.

Véritable vitrine des énergies renouvelables exploitables dans les bâtiments tertiaires, Solarwind est un bâtiment tourné vers l'avenir qui s'inscrit dans une démarche de développement durable. Cette volonté en a fait un bâtiment neutre en CO2, à la pointe de la technologie et bénéficiant d'une triple certification environnementale.

Superficie totale du bâtiment20 000 m²
Superficie de bureaux

10 000 m²

3 niveaux de parking

Une crèche

Un centre de fitness

Une cafétéria

Coût18 000 000 €
Coût des installations techniques4 450 000 €
Certifications environnementales

HQE (Française)

BREEAM (Britanique)

DGNB (Allemande)

Poussés par une législation luxembourgeoise exigeante en matière d'étude au niveau de la conception, du suivi de chantier et de monitoring de bâtiments, et surtout par le souhait de réaliser un bâtiment qui sera toujours à la pointe en matière énergétique et environnementale dans une dizaine d'années, les promoteurs de Solarwind, spécialisés dans le secteur tertiaire, se sont penchés sur un projet particulièrement innovant, tant au niveau de la conception de l'enveloppe que des techniques et de l'image "verte" du bâtiment. Les matériaux utilisés ont en effet été sélectionnés minutieusement afin de limiter l'empreinte environnementale du projet. L'eau de pluie est stockée afin d'alimenter les sanitaires ainsi que la façade verte. D'un point de vue énergétique, l'isolation de l'enveloppe a également été particulièrement soignée afin de réduire au maximum les besoins en chaleur. Mais Solarwind se distingue plus particulièrement par un panel impressionnant de techniques spéciales coordonnées par une GTC pilotant également l'éclairage et les stores solaires. Comme technologies, on retrouve :

  • Géothermie : près de 100 forages de 30 m chacun ;
  • Pompes à chaleur (144 kW) ;
  • Chaudière biomasse multi-combustibles (100 kW) ;
  • Puits canadien ;
  • Ventilation adiabatique ;

  • Panneaux photovoltaïques (55 kWc) ;
  • Solaire thermique (50 kW) ;
  • Éoliennes de faible puissance (3 x 1,5 kW).

Solarwind

Les puits géothermiques sont nombreux (98) mais peu profonds (30 m). En effet, le bâtiment ayant été construit dans une zone sensible au niveau de la gestion des eaux souterraines, des mesures ont dû être prises afin de préserver la nappe d'eau potable.

Ces puits permettent d'utiliser la chaleur naturellement présente dans le sol mais également de la stocker en été pour l'utiliser en hiver afin de chauffer le bâtiment.

Ce stockage géothermique permet d'alimenter des dalles en béton thermo-actives. D'une inertie importante, le béton peut accumuler les calories et les restituer lentement à l'espace intérieur, tout en permettant au système de chauffage de travailler à très basse température. En période estivale, le risque de surchauffe est limité en faisant circuler, dans la dalle, de l'eau fraîche provenant directement des puits. 

Solarwind

Une chaudière biomasse polycombustible intervient également en complément de la pompe à chaleur. Actuellement, cette chaudière fonctionne à partir de pellets de bois mais il est également possible de l'alimenter en plaquettes forestières ou en miscanthus, une plante énergétique pouvant être cultivée dans les champs avoisinants.

Des panneaux solaires thermiques sous vide, placés sur la toiture plate, viennent également en appoint de chaleur, principalement en été et en mi-saison, notamment pour chauffer l'eau chaude sanitaire principalement utilisée par le centre fitness.

Un puits canadien a été installé pour préchauffer l'air neuf entrant dans le système de ventilation mécanique contrôlée.

Des groupes de ventilation adiabatique avec récupérateur de chaleur permettent, en hiver, de réchauffer l'air neuf en récupérant la chaleur de l'air vicié et, en été, de le rafraîchir grâce au système d'humidification de l'air sortant. Un petit groupe de froid traditionnel est cependant prévu pour être actionné lors de conditions climatiques extrêmes (canicule ou temps chaud et très humide).

Cette technologie, encore assez onéreuse actuellement, permet cependant un refroidissement d'air particulièrement économe en énergie en comparaison à un groupe de froid traditionnel. En outre, elle est plus respectueuse de l'environnement puisqu'elle n'utilise pas de substances chimiques réfrigérantes mais simplement de l'eau, qui est ici extraite de la citerne d'eau de pluie.

Plus d'informations :

Contact

 Les services du Facilitateur tertiaire assurés par l'ICEDD asbl

081/250.480
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